Philippe Carrese

Flocoon Paradise

flocoon-paradise.jpg Des pistes noires accessibles aux handicapés, une patinoire olympique surveillée par des maîtres nageurs, des cascades de glace avec escalator, des dahus migrateurs à pattes télescopiques sur glissière, un restaurant astronomique pour convives friqués… suuuuuuuuuper sympa.
Les promoteurs de Flocoon Paradise, station de ski révolutionnaire, ont pensé à tout. A tout sauf à la neige.
Alors qu’est-ce qu’il fout là, Raymond Lautaret, à harceler de questions des bonhommes de neige en polyuréthanne ? Pourquoi donc ce modeste correspondant de guerre est-il venu se fourvoyer au milieu d’un troupeau de journalistes mondains invité au paradis de la glisse sans limite ?

Flocoon Paradise, un enfer d’embrouilles sans limites.

« Le plus efficace des antidépresseurs en ce moment. A offrir à ses amis les plus chers, même s’ils vont bien » Le Figaro Magazine

« Enfin un peu de rigolade dans un monde au bord du gouffre » Cosmopolitan

Conduite accompagnée

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Mon père n’a pas dû faire gaffe. C’était pas le bon jour pour trimballer cette nouille souriante de RavyS. Bhalam Rashkany, l’ingénieur cinghalais, génie des O.G.M. meurtriers.
C’était pas le bon jour pour aller déquiller les pontes de la mafia russe marseillaise, ni pour faire du stock-car en semi-remorque dans les allées résidentielles du bord de mer. C’était pas le bon jour pour provoquer le bouchon du siècle sur l’autoroute du soleil, ni pour transformer la plus cossue des copropriétés marseillaises en champ de bataille.
C’était pas non plus le bon jour pour que mon père me laisse le volant de sa voiture de luxe pour une petite séance de conduite accompagnée. conduite-accompagnee.jpg Pour cette épreuve nerveusement insoutenable, c’est jamais le bon jour.
Douze heures d’engatses dévastatrices dans la haute société marseillaise, et moi qui apprends à conduire. Pour mon père, c’est sans doute ça le plus terrible !

Tue-les à chaque fois

tue-les.jpg Un policier au physique épais manipule un vengeur masqué et son aide de camp muet, afin d’éradiquer à bon compte les cadors de la pègre locale… Cynisme, ambiguité, une plongée effrayante au fond d’un Marseille bien loin des clichés bo-bio, un livre sombre.

Ce roman est réédité dans le recueil
« les introuvables vol 1« ,
aux Editions l’Ecailler du Sud.