Philippe Carrese

CASSOS… premières images

Quelques photos du tournage…

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Cassos… sortie nationale en salle prévue pour juin 2012

photos de plateau Marie Hélène Mastras

CASSOS…

Les copies sont prêtes, les projecteurs sont en chauffe… Après quelques péripéties, la sortie nationale de Cassos est prévue en juin 2012.

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Cassos… un film écrit et réalisé par Philippe Carrese, produit par Thierry Aflalou

distribution Ciné-Classic

Le film sera présenté en avant-première à Berre l’Etang le 3 février, et en cloture du festival « Polar en Lumières » de Vitrolles, le 12 février.

Marseille, manuel de survie

Dans toutes les bonnes librairies, et dans les postes de premiers secours…

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Un guide écrit par Jean Laurent Cassely, illustré par Philippe Carrese

parution octobre 2011… aux éditions Les Beaux Jours

Haute Provence, automne

Suite du travail photographique autour de la région provençale, octobre 2011

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Parano & Angelo

Chronique parue dans « L’express » du 17/10/2011

Parano et Angelo (fable maritime marseillaise)

Parano et Angelo sont dans un bateau. Ça tombe bien, la marine, on connaît bien le sujet, chez nous, à Marseille. Donc Angelo et Parano…

À tribord (sur la droite, si tu es pas habitué à la sémantique navale), Parano s’agite, se désespère, râle, se prépare à la mutinerie générale, au sabordage du siècle. Parano a peur, de tout. C’est sa philosophie, son fond de commerce. Et il s’est pris à son propre jeu, il n’ose plus mettre un pied sur le pont désert, de peur d’apercevoir d’hypothétiques pirates (des Maures, surtout… terribles, les Maures) rodant à quelques encablures du navire. Parano a les yeux plutôt braqués vers les bassins de la Joliette que sur Malmousque (normal, y’a moins de Maures à Malmousque).

À bâbord (sur la gauche, donc…), Angelo observe avec une attention bienveillante les soutiers qui se démènent dans les cales, ils sont tellement exotiques. L’histoire du bateau a été écrite autour de ces passagers embarqués au fil des escales. Sauf que les générations précédentes sont arrivées à force de patience et de travail à occuper un transat au soleil sur les ponts supérieurs. Ceux d’aujourd’hui n’y ont plus accès. Dans la cale, c’est une jungle sauvage (c’est pas un terme maritime, tu peux remplacer par « bordel », si tu veux). Lorsque, pour ne pas culpabiliser, il contemple la rive, Angelo regarde plutôt vers Malmousque. Normal, il y habite (je te l’ai déjà dit, y’a moins de Maures à Malmousque).

L’embarcation dérive au milieu d’une des plus belles rades du monde (sans déconner, Marseille est vraiment une des plus belles rades du monde). L’équipage, les fesses serrées, la main sur les bouées, attend la prochaine tempête pour tenter de comprendre le sens du vent. Ils devraient anticiper, ils sont sur le pont pour ça, en principe. On les sent plus affairés à se réserver des canots de sauvetage qu’à veiller au bon déroulement de la navigation. La coque est endommagée, par manque d’entretien, par négligence, par méconnaissance. Ça fuit de tous les bords. Il faudrait commencer par écoper, mener le navire au carénage. Trop onéreux. Le cercle est vicieux : les passagers ne paient pas assez cher mais les tarifs des croisières sont bas à cause de l’état du bâtiment (vicieux, je te dis). Mais qu’on se rassure, le Bosco (tu peux remplacer Bosco par Préfet de Police, ça marche pareil) a été viré. Un officier marinier tout neuf est à la manoeuvre. On le virera au prochain matelot qui tombera à l’eau, c’est pas un soucis

Las, le capitaine s’accroche au bastingage. Il y a cru, il s’est laissé déborder par la rude réalité, il a perdu le cap. Les matelots invoquent l’histoire : le bâtiment flotte tant bien que mal depuis vingt-six siècles, pourquoi coulerait-il aujourd’hui ? Du fond des cales aux cabines de luxe, les passagers se sentent abandonnés. Du plus haut pont aux dernières coursives, tous sont plombés par le déficit d’ambition, le manque d’enthousiasme et l’absence de visibilité.

Parano s’agite, Angelo s’indigne, ils gênent à la manoeuvre… L’angélisme, la paranoïa… La réalité est tellement plus complexe. Vu du quai, difficile de se rendre compte. Mieux vaut vivre à bord pour apprécier l’enchevêtrement des problèmes, s’y retrouver dans l’empilement de ce mille-feuille infernal de chausse-trappes, faire la part des égos, des pouvoirs, des réseaux, cerner les petites arnaques entre corsaires, découvrir les gros arrangements entre flibustiers. Qui redonnera le bon cap ? Qui règlera les mutineries qui pointent ? Qui enseignera la navigation aux nouveaux arrivants ? Parano et Angelo sont sur leur bateau, vivement qu’ils tombent à l’eau. Et que ce navire respectable puisse repartir croiser sur les eaux troublées d’un monde moderne en pleine mutation.

Philippe Carrese, octobre 2011

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Quelques crobards…

retrouvés dans divers disques durs… hu hu !!!

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et aussi…

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et aussi…

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J’ai plus envie… le texte original.

« J’ai plus envie » est une chronique parue en 2006 dans le défunt magazine « Mars Mag ». Ce texte coup de gueule circule sur la toile depuis quelques temps, dans son intégralité. Je ne sais pas pourquoi ni grâce à qui ces mots se transmettent d’un internaute à l’autre, mais ça n’a aucune importance, tant qu’il circule à la virgule près comme je l’ai écrit. Le voici tel qu’il est paru à l’époque. Depuis cinq ans, rien n’a changé, malheureusement…

J’AI PLUS ENVIE

J’ai plus envie…

J’ai plus envie de me prendre le quart-monde dans la gueule chaque fois que je mets un pied sur la Canebière.

Je m’apprêtais à écrire une chronique rafraîchissante pour un magazine d’été riant, bien décidé à taire mes énervements habituels. J’avais pris de bonnes résolutions, rangé ma parano dans ma poche et mes colères avec mes tenues d’hiver, au fond d’un placard. Je m’apprêtais même à faire de l’humour. Quelques fois, j’y arrive. Mais voilà… Une randonnée pédestre éprouvante entre les Cinq Avenues et le cours d’Estienne d’Orves a sapé mon moral et éradiqué mes résolutions optimistes.

J’ai plus envie de relativiser. J’ai plus envie de faire de l’humour. Et j’ai plus envie de subir ce cauchemar quotidien…

J’ai plus envie de supporter Lire la suite…

CaSSos… Le tournage

Quelques images du tournage de Cassos

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Un film écrit et réalisé par Philippe Carrese, produit par Thierry Aflalou

Berre l’étang, du 22 mars au 8 avril 2011

Photographe de plateau Marie Hélène Mastras

Sortie nationale prévue en salles fin janvier 2012

Flocoon Paradise, en édition numérique.

Réédition du roman paru en 2001 chez « Florent Massot présente »

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A l’initiative de Bibliosurf…

Aventures et déboires pour l’inauguration d’une station de ski révolutionnaire où on

Une edition Publie.net

Quelques mots sur le livre…

Cassos…

En tournage, du 22 mars au 8 avril, à Berre l’étang.

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Une production Comic Strip – Thierry Aflalou

Un film écrit et réalisé par Philippe Carrese